Les Éléphantes Codeuses se dévoilent

By Charlette Desire - 01:08:00

Hello très chers lecteurs, on débute tous cette nouvelle année avec de la joie, de bonnes énergies et surtout de bons projets. L’histoire de ce mois se traduit par " 3 en 1 " : Oui vous aurez un triple partage car c'est le mois de janvier.
      On est tous conscient que le domaine informatique est dominé par le genre masculin. Mais aujourd'hui, adventintic part à la rencontre de 3 jeunes femmes qui se sont fait remarquer positivement dans leurs ce domaine. Elles sont différentes mais ont un point commun : « le  code ». Dans cet article, vous découvrirez l'histoire de RAISSA BANHORO, la passion de HOUENOU JESSYCA ESTHER et le dynamisme de DIENG AISSATA. Vous découvrirez comment ces jeunes ivoiriennes ont remporté le premier prix de l'hackaton "Africa code Event".

      Bonne lecture ....

De le gauche vers la droite : Raïssa Banhoro, Houenou Jessyca Esther et Dieng Aïssata


1.       Parlez-moi de vous

Raïssa : Je me nomme BANHORO RAISSA j’ai 26 ans. Je suis née dans un village sous des bananiers (pas pour rire). J’ai fait tout mon cursus primaire et secondaire à l’intérieur du pays.  
 Esther : Houenou Jessyca Esther, 23 ans, ivoirienne, passionnée d’informatique et surtout de programmation. Entrepreneure, designer et Co-fondatrice de LOUBO, plateforme web de valorisation de produits naturels et artisanaux.(www.loubo-ci.com)
Aïssata : Moi c’est Dieng Aïssata, âgée de 23 ans j’ai vu le jour à Marcory et j’y réside depuis lors.  De nationalité Ivoirienne, je suis informaticienne et milite dans certaines associations.

2.     Quel est votre métier ? 

 Raïssa: Analyste programmer et Project manager
Esther : Entrepreneure, développeur et designer
Aïssata : Je suis Assistante et Administratrice de site dans une start-up de la place.

3.      Quelles études avez-vous faites ?

Raïssa : J’ai d’abord eu une licence en sciences naturelles à l’université Abobo Adjamé et j’ai ensuite fait un cycle ingénieur en science informatique direct dans une grande école.
Esther : Sciences Informatiques
Aïssata : J’ai un Bac +2 en Informatique Développement d’Application
                                      
4.     Votre environnement (familial, géographique, l’école…), a-t-il favorisé cette orientation ?

Raïssa : Je me suis orientée dans le domaine de l’informatique par pur hasard, je voulais juste aller à l’école et faire une filaire scientifique sauf les sciences économiques. Mais lorsque j’ai commencé l’informatique, c’est un ami du nom d’AMANI Aymeric qui m’a transmis sa passion pour les codes informatiques.
 Esther : J’ai toujours été passionnée par la technologie, les dessins animés 3D et le design. Ça été donc tout naturellement que je me suis orienté vers la programmation qui me permettrait de réaliser mes rêves. C’est un métier vraiment passionnant et plein de challenge.
 Aïssata : On m’a conseillé cet univers et je ne regrette pas mon choix car vraiment passionnant

5.     Pouvez-vous nous raconter un peu quel a été votre parcours professionnel ?

Raïssa : Professionnellement je travaille en free-lance dans plusieurs entreprises, j’ai également une startup du nom de BNA DEV STRUDIO avec laquelle j’ai quelques contrats.
Esther : Apres le BTS en Informatique Développeur d’Applications (IDA), j’ai effectué un stage pendant quelques mois, puis j’ai été embauchée dans une entreprise de la place comme développeur web et Coordinatrice de projets.
Aïssata : Après le BTS j’ai fait un stage de 6 mois en développement d’application sous Windev dans un cabinet informatique. Ensuite 3 mois dans une ONG à la direction des relations publiques et depuis novembre dernier je suis assistante et administratrice de site.



6.   Parlez nous de l’hackaton organisé par Microsoft. Comment avez-vous été informées et comment l’équipe a-t-elle été formée ? Quel était l’objectif de cet hackaton ?

Raïssa : C’est un ami du nom de DAOUDA COULIBALY qui m’a recommandé auprès des responsables de Microsoft Côte d’Ivoire qui était chargé de sélectionner les filles. L’objectif de ce hackaton était non seulement de faire la promotion du   code informatique par le genre mais de trouver une solution numérique à l’un des 17 objectifs de développent durable de notre choix.
Esther : J’ai été contactée par Microsoft Abidjan pour participer à l’Hackaton, tout comme les 2 autres membres de l’équipe. Cet hackaton avait pour objectif d’emmener des jeunes femmes du domaine des technologies de divers pays africains à jouer un rôle important dans leur société, en créant des applications basées sur les technologies Microsoft, qui pourrait permettre de résoudre des difficultés observées dans leurs pays dans le cadre des Objectifs du Développement durable.
 Aïssata : L’hackaton ‘’Africa Code Event’’ organisé par le Ministère de la Jeunesse et des sports de L’Egypte, en collaboration avec Le PNUD et Microsoft était le 1er régional qui réunissait uniquement des filles venues de divers pays d’Afrique à savoir (L’Egypte, La Cote d’Ivoire, Le Maroc, Le Nigéria, L’Afrique du Sud, Le Kenya, La Tunisie). J’ai été informée et nous avons été sélectionnée par Mr Magnus Johnson de Microsoft que nous remercions encore pour cette superbe opportunité. L’objectif était après plusieurs formations sur différents modules et techniques de Microsoft de créer un prototype d’application concernant un mal qui minait chaque pays.

7.     Quelle a été la difficulté lors de cet hackaton pour chacune d’entre vous ? Qu’est-ce que chacune a apporté à l’équipe ?

Raïssa : Personnellement la difficulté de ce hackaton était la barrière de la langue.
Esther : La principale difficulté a été la barrière de la langue. Toutes les formations étaient en anglais et nous étions le seul pays francophone n’ayant pas l’anglais comme deuxième langue officielle. Cependant, nous avons pu en sortir vu que nous avons quelques rudiments en anglais.Je pense que chacune a apporté sa pierre à l’édifice et que nous avons été complémentaire, chacune dans sa tâche.
Aïssata : La majeure difficulté était la langue vue que toutes les formations étaient données en anglais. Concernant mon apport je peux dire mon dynamisme, mon ouverture d’esprit.


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